Et dire qu'elle avait passé tout ce temps, juste pour pouvoir rentrer dans un certain clan. La première fois qu'elle en avait entendu parlé, ce devait être à la sortie d'une taverne. Clan Silvéria. Puis, cela lui était sorti de la tête. Après tout, elle n'avait pas que ça à faire, jouer... apprendre à manier ses poupées étaient bien plus important. D'ailleurs, elle prit tout d'abord le chemin de la plage, voulant voir si elle pouvait se débarrasser de quelques pichons qui pouvaient y trainer. Si quelques combats se passèrent parfaitement, rapidement, elle dut battre en retraite. Explication simple à cela : faites sortir des ronces du sable, ou bien mettez des poupées -animées, bien sûr- par terre, et vous verrez ce qu'il se passe. Excuse ? Non, pas du tout, mais elle dut bien avouer que son style, et sa maîtrise de son affinité avec la terre n'était pas encore parfaite, conclusion, les poupées s'étaient enlisées dans le sable tandis que de bien maigres ronces venaient fouetter les pichons, c'est pourquoi elle préféra l'option de la fuite.
Le soleil étant encore haut dans le ciel, assez pour l'éclairer, du moins, elle voulut repartir à Astrub, cité quand même plus agréable pour faire ses emplettes, et raler à cause des gens impolis, que cette Horrible plage. C'est ainsi, coiffée d'un chapeau pointu et d'une cape ridicule, qu'elle parti de cette maudite étendue ensablée. Tout se serait bien passé... Si seulement. Si seulement son sens de l'orientation n'était pas aussi mauvais. Ne lui demandez jamais, Ô grand JAMAIS, un chemin, si vous êtes perdu, elle ne ferait qu'empirer la chose. Ou s'il elle donnait une bonne direction, pour vous retrouver, ce ne serait qu'un pur hasard. Bref. Vous l'aurez compris, au lieu d'astrub, où il fallait juste marcher dans la même direction, à l'ouest, pour y arriver, elle se retrouva dieu sait comment à Tainélia. Voulant faire bonne figure, plutôt que de pester une fois de plus sur ses parents qui lui avaient infligé ce sens incroyablement mauvais de l'orientation, elle se déplaça jusqu'au donjon, après avoir bien fait deux fois le tour de cette petite... ville, enfin, endroit, infesté de bouftou. Et elle réussit donc à se retrouver devant ! Ayant réussi à ramasser une clé sur une des sales bêtes qu'elle avait auparavant combattu, elle eut l'audace de demander si une personne pouvait l'accompagner, pour en combattre d'autre, monstres, à l'intérieur du donjon. Et elle eut de la chance ! Sinful, un iop plutôt pervers, naïf, et gentil, lui proposa de l'accompagner. Au cours du donjon, leur wadio commença à gresiller, et les deux compagnons se firent agresser par ... par une Eniripsa. Enfin, c'est ce qu'elle eut compris. Elle avait reconnu la voix, celle qui avait nommé ce clan. Silvéria. Tout lui revint en mémoire, et mettant de coté ses sarcasmes les plus durs, elle faisait des efforts, oui, ils entamèrent la conversation.
Malgré tout ses efforts, elle fut traitée d'impertinente, juste parce qu'elle avait parlé d'une petite taille, et qu'elle avait demandé, si elle pourrait apprendre à voler... Mais tout cela fut mis au clair, et la petite Zaurane leur dit qu'ils pouvaient postuler pour rejoindre leur clan, quand la jeune Keridwen aurait atteint un cercle plus élevé. Gentiment, elle leur donna aussi l'adresse -chose bien utile pour la jeune Sadida- avant de couper court à toute conversation, et en leur souhaitant une bonne nuit. Les deux compagnons réussirent à finir ce donjon, triomphant admirablement du Bouftou Royal. Ils se séparèrent, l'une allant dormir sous un arbre, et l'autre... faisant une activité douteuse, sûrement, pour sa chère milice. Il y eut bien d'autre passage avec lui, missions pour cette foutu milice qui les conduisirent dans un cimetière, et d'autres choses.
Quelques jours plus tard.
Pour une raison inconnue jusqu'à ce jour, elle réussit à se retrouver à Bonta, alors qu'elle cherchait Amakna. Contactant un habitué des tavernes dont elle avait entendu le nom, et qui faisait aussi parti de ce clan, Halkoolo, il se donnèrent rendez vous à l'Arène. Chose bien heureuse, dans cette ville, ils avaient un système qui faisait en sorte de pouvoir se déplacer rapidement d'un point à un autre, moyennant quelques kamas, et ainsi, elle put se rendre, sans se perdre, jusqu'à cette arène. Le vieux papi, au regard vicieux, lui présenta une autre membre de ce clan, Miom. Une iop. D'après cette dernière, elle était moitié Iop, moitié Osamodas, mais Keridwen douta fortement de cette dualité en elle, et pensa que le coté Iop de son père était ressorti bien davantage que le coté doux de sa mère. A peine rentré dans l'arène, pour tuer quelques bêtes, l'Enutrof et Keridwen durent attendre que Miom retournent elle ne savait où récupérer une chose qu'elle avait oublié. Halkoolo soupira, de lassitude, apparemment habitué à cet oubli. Gentille, mais Iop. A peine le combat commencé, la Sadida fut honteusement assommée, sûrement par inadvertance, par la jeune femme, de ce combat, donc, elle ne se rappella pas grand chose. Une fois celui-ci finit, les trois personnes se séparèrent, le vieux allant à la taverne, fêter la victoire à force de grandes rasades, et de bonnes oeillades, sûrement, sur les serveuses, la Iop partant pour Tainélia, histoire de finir de se défouler sur des petites bêtes de laines, et Keri' -comme l'appelait affectueusement Mio- essayant d'aller à Amakna, enfin.
Et elle y réussit ! Un jour après, pour être exact. Traversant les plaines horribles peuplées de choses... gélatineuses, puis se glissant entre les statues de pierres vivantes, se faisant poursuivre par des sangliers furieux. Elle passa rapidement au temple sadida, histoire de prendre un trousseau de clé. Et elle reçu un appel sur sa Wadio. Apparemment, Zaurane, et quelques unes de ses connaissances, préparaient une sortie, pour un autre donjon, histoire aussi de ramener de la bonne bouffe à préparer, chez eux. Le donjon du Dragon-Cochon. Pour une fois, Keridwen retint presque toutes ses remarques. Après tout, elle avait avec elle une certaine Mishelle, Sadida avec une maîtrise bien supérieur à la sienne. Il n'était pas question de faire mauvaise impression. Elle réussit à en placer tout de même, derrière son dos, énervant parfois la Zaurane. A la fin du donjon, ayant brillamment triomphé des sales bêtes dans les décors plus étranges les uns que les autres, et tout cela leur promettant un bon repas, pour les jours à venir, la iop, dont l'eniripsa était la tante, la prit à part, pour lui couler quelques mots. Cette Zaurane, bien que assez frustre et soulante, elle en avait elle même subit les foudres pendant quelques temps, pouvait aussi être gentille, et bonne. Il fallait juste lui laisser le temps de l'apprécier. Après cela, elle partit, elle aussi, en direction d'une taverne.
Keridwen, laissée donc seule, retourna, directement à Amakna, où elle écrivit la lettre qui lui permettrait sûrement, elle l'espérait, de faire parti de ce clan si chaleureux. Et une fois cette lettre écrite, elle alla directement la rendre en main propre à leur refuge. Auparavant, elle avait réussi à arracher de quelques bouftous assez de laine pour se confectionner un chapeau et une cape de cette même matière. Voilà ce qui pouvait être lu sur la lettre, l'écriture était claire et lisible.
Et une fois cette lettre déposée, elle retourna vers Tainélia, histoire de gagner les quelques cercles qui lui manquaient.
Le soleil étant encore haut dans le ciel, assez pour l'éclairer, du moins, elle voulut repartir à Astrub, cité quand même plus agréable pour faire ses emplettes, et raler à cause des gens impolis, que cette Horrible plage. C'est ainsi, coiffée d'un chapeau pointu et d'une cape ridicule, qu'elle parti de cette maudite étendue ensablée. Tout se serait bien passé... Si seulement. Si seulement son sens de l'orientation n'était pas aussi mauvais. Ne lui demandez jamais, Ô grand JAMAIS, un chemin, si vous êtes perdu, elle ne ferait qu'empirer la chose. Ou s'il elle donnait une bonne direction, pour vous retrouver, ce ne serait qu'un pur hasard. Bref. Vous l'aurez compris, au lieu d'astrub, où il fallait juste marcher dans la même direction, à l'ouest, pour y arriver, elle se retrouva dieu sait comment à Tainélia. Voulant faire bonne figure, plutôt que de pester une fois de plus sur ses parents qui lui avaient infligé ce sens incroyablement mauvais de l'orientation, elle se déplaça jusqu'au donjon, après avoir bien fait deux fois le tour de cette petite... ville, enfin, endroit, infesté de bouftou. Et elle réussit donc à se retrouver devant ! Ayant réussi à ramasser une clé sur une des sales bêtes qu'elle avait auparavant combattu, elle eut l'audace de demander si une personne pouvait l'accompagner, pour en combattre d'autre, monstres, à l'intérieur du donjon. Et elle eut de la chance ! Sinful, un iop plutôt pervers, naïf, et gentil, lui proposa de l'accompagner. Au cours du donjon, leur wadio commença à gresiller, et les deux compagnons se firent agresser par ... par une Eniripsa. Enfin, c'est ce qu'elle eut compris. Elle avait reconnu la voix, celle qui avait nommé ce clan. Silvéria. Tout lui revint en mémoire, et mettant de coté ses sarcasmes les plus durs, elle faisait des efforts, oui, ils entamèrent la conversation.
Malgré tout ses efforts, elle fut traitée d'impertinente, juste parce qu'elle avait parlé d'une petite taille, et qu'elle avait demandé, si elle pourrait apprendre à voler... Mais tout cela fut mis au clair, et la petite Zaurane leur dit qu'ils pouvaient postuler pour rejoindre leur clan, quand la jeune Keridwen aurait atteint un cercle plus élevé. Gentiment, elle leur donna aussi l'adresse -chose bien utile pour la jeune Sadida- avant de couper court à toute conversation, et en leur souhaitant une bonne nuit. Les deux compagnons réussirent à finir ce donjon, triomphant admirablement du Bouftou Royal. Ils se séparèrent, l'une allant dormir sous un arbre, et l'autre... faisant une activité douteuse, sûrement, pour sa chère milice. Il y eut bien d'autre passage avec lui, missions pour cette foutu milice qui les conduisirent dans un cimetière, et d'autres choses.
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Quelques jours plus tard.
Pour une raison inconnue jusqu'à ce jour, elle réussit à se retrouver à Bonta, alors qu'elle cherchait Amakna. Contactant un habitué des tavernes dont elle avait entendu le nom, et qui faisait aussi parti de ce clan, Halkoolo, il se donnèrent rendez vous à l'Arène. Chose bien heureuse, dans cette ville, ils avaient un système qui faisait en sorte de pouvoir se déplacer rapidement d'un point à un autre, moyennant quelques kamas, et ainsi, elle put se rendre, sans se perdre, jusqu'à cette arène. Le vieux papi, au regard vicieux, lui présenta une autre membre de ce clan, Miom. Une iop. D'après cette dernière, elle était moitié Iop, moitié Osamodas, mais Keridwen douta fortement de cette dualité en elle, et pensa que le coté Iop de son père était ressorti bien davantage que le coté doux de sa mère. A peine rentré dans l'arène, pour tuer quelques bêtes, l'Enutrof et Keridwen durent attendre que Miom retournent elle ne savait où récupérer une chose qu'elle avait oublié. Halkoolo soupira, de lassitude, apparemment habitué à cet oubli. Gentille, mais Iop. A peine le combat commencé, la Sadida fut honteusement assommée, sûrement par inadvertance, par la jeune femme, de ce combat, donc, elle ne se rappella pas grand chose. Une fois celui-ci finit, les trois personnes se séparèrent, le vieux allant à la taverne, fêter la victoire à force de grandes rasades, et de bonnes oeillades, sûrement, sur les serveuses, la Iop partant pour Tainélia, histoire de finir de se défouler sur des petites bêtes de laines, et Keri' -comme l'appelait affectueusement Mio- essayant d'aller à Amakna, enfin.
Et elle y réussit ! Un jour après, pour être exact. Traversant les plaines horribles peuplées de choses... gélatineuses, puis se glissant entre les statues de pierres vivantes, se faisant poursuivre par des sangliers furieux. Elle passa rapidement au temple sadida, histoire de prendre un trousseau de clé. Et elle reçu un appel sur sa Wadio. Apparemment, Zaurane, et quelques unes de ses connaissances, préparaient une sortie, pour un autre donjon, histoire aussi de ramener de la bonne bouffe à préparer, chez eux. Le donjon du Dragon-Cochon. Pour une fois, Keridwen retint presque toutes ses remarques. Après tout, elle avait avec elle une certaine Mishelle, Sadida avec une maîtrise bien supérieur à la sienne. Il n'était pas question de faire mauvaise impression. Elle réussit à en placer tout de même, derrière son dos, énervant parfois la Zaurane. A la fin du donjon, ayant brillamment triomphé des sales bêtes dans les décors plus étranges les uns que les autres, et tout cela leur promettant un bon repas, pour les jours à venir, la iop, dont l'eniripsa était la tante, la prit à part, pour lui couler quelques mots. Cette Zaurane, bien que assez frustre et soulante, elle en avait elle même subit les foudres pendant quelques temps, pouvait aussi être gentille, et bonne. Il fallait juste lui laisser le temps de l'apprécier. Après cela, elle partit, elle aussi, en direction d'une taverne.
Keridwen, laissée donc seule, retourna, directement à Amakna, où elle écrivit la lettre qui lui permettrait sûrement, elle l'espérait, de faire parti de ce clan si chaleureux. Et une fois cette lettre écrite, elle alla directement la rendre en main propre à leur refuge. Auparavant, elle avait réussi à arracher de quelques bouftous assez de laine pour se confectionner un chapeau et une cape de cette même matière. Voilà ce qui pouvait être lu sur la lettre, l'écriture était claire et lisible.
Bonjour !
Et bien, malgré le fait que nous nous soyons déjà rencontré à plusieurs reprises, je me représente à nouveau. Keridwen. Nullement orpheline, mais plutôt aventureuse, j'ai quitté la maison familiale il y a longtemps déjà. Et bien que mes pas ne me mènent que rarement où je le veux, je suis bientôt du cercle quarante-deux. Quasiment quarante, pour être précise. Du point de vu du caractère, dame Zaurane pourra confirmer, il m'est parfois difficile de retenir quelques commentaires, et quelques fois, ceux-ci peuvent ne pas être appréciés. (Vous pouvez voir que je ne cache pas mes mauvais cotés.) Passons donc aux bons. Bonne vivante, mettant de l'ambiance, et plantant parfois des arbres, ou plutôt me déguisant en arbre pour tromper l'ennemi, il n'est pas rare de me voir demander mon chemin. Prête à aider, je suis donc une sadida,s'amusantapprenant à manier ses poupées et son affinité comme il le faut. Puisqu'il faut une raison pour faire quelque chose, et bien voici celle qui pourrait bien être la mienne. Contre toute attente, il ne s'agit pas juste d'embêter dame Zaurane, bien que ce soit parfois amusant, mais plutôt de découvrir une nouvelle famille, qui ne reste pas cloitrée chez elle. Après tout, si je suis parti de chez moi, c'est bien pour découvrir, mais le concept de famille et d'amitié est une denrée rare. Si je peux le trouver chez vous, je ferais tout mon possible pour rentrer dans le clan Silvéria.Que ce soit du harcèlement, ou des manières plus douces.
Keridwen.
Et une fois cette lettre déposée, elle retourna vers Tainélia, histoire de gagner les quelques cercles qui lui manquaient.