Il venait un temps dans la vie de quelqu’un où la solitude pesait. Chleen n’avait jamais eu ce problème, la solitude elle ne connaissait pas. Eniripsa de son espèce, elle était toujours très demandée pour soutenir les troupes ou pour soigner les autres. Elle avait son utilité c’était certain.
Mais au fond d’elle-même quelque chose sonnait creux. Elle avait passé toute sa vie à aider les autres, mais qui l’avait aidé elle.
Était-ce cela la solitude ?
Elle était dans cette réflexion depuis quelque temps et s’était rendue compte que oui, c’était bien cela la solitude. Elle connaissait beaucoup de monde mais ne les connaissait pas au sens propre du terme : quels sont leur plats préférés ? Qu’on-t-il comme projet ? Sont-ils amoureux ? Elle ne saurait répondre à ces questions.
Elle était vide. Vide. Oui c’était le mot. Qui se souciait d’elle ?
Quand elle prit conscience de cela, un déclic eu lieu dans sa vie. Chleen pris conscience d’elle-même.
Elle qui était si douce et souriante commençait à se renfermer sur elle-même. Elle essayait de ne plus se montrer aussi naïve qu’auparavant. Ce fut difficile. Et plus le temps avançait plus elle comprenait que les autres était politiquement correcte avec elle uniquement car l’Eniripsa acceptait tout sans contrepartie.
Elle voulu changer à partir de ce moment là. Elle jusqu'alors aux petits soins pour tout le monde essaya de s’en défaire. Mais combattre tout ces vautours seule lui pesait de plus en plus.
Elle ne voulait plus être seule.
Aujourd’hui elle se tenait face au refuge du clan Silveria. Des mercenaires. Auparavant jamais elle ne se serait approchée d’un mercenaire, mais c’était des personnes fortes qu’actuellement elle considérait comme un objectif à atteindre.
La nuit tombait et le lieu ne la rassurait guère. Les mercenaires lui faisait peur. Elle n’en connaissait pas mais l’image néfaste qui ressortait de ce mot lui donnait des frissons.
Elle toqua timidement à la porte qui lui paru immense. Dans un grincement cette dernière s’ouvrit.
Elle entra dans la maisonnée et fut étonnée de la chaleur qui en ressortait. Elle osa un pas à l’intérieur et le regretta aussitôt : un gigantesque homme la dévisageait. Qui était-il ?
Il ne siffla mot et elle se décida à faire demi-tour quand il se leva enfin.
- C’est pour quoi ? fit l’homme
- Bon... Bonsoir. Je me nomme Chleen, commença-t-elle.
Comme il ne faisait pas de mouvement, ni signe d’acquiescement elle continua :
J’ai entendu parler de votre Clan par quelqu’un du village. Il parait que vous avez sauvez la belle Pamela? Wahou ! Vous êtes vraiment fort ! Vous cherchez quelqu’un en ce moment ?
Elle était lancé dans son discours et ne fit plus attention à l’imposante présence du gros badour, elle continua.
Je peux me rendre utile hein, je soigne, plutôt bien même. C’est utile chez les mercenaires non ? Quelqu’un qui assure vos arrières ... Je suis une nul en gueguerre je l’avoue ! Mais je suis utile, je vous l’assure ! Et d’ailleurs ...
L'homme fit un geste de la main et se tritura l’oreille à l’aide de son petit doigt.
-Mam’selle, prend se parchemin et écrit dessus ce que tu me dis tout haut, je le donnerais aux mercenaires.
Chleen se sentit rougir, elle prit timidement le papier tendu et la plume qui suivait et s’installa sur le canapé près du feu, là elle commença sa rédaction, langue sortie et écriture appliquée.
Bizarrement les mots qu’elle grattait ne lui venaient pas aussi simplement à l’esprit que quand elle parlait. Elle remit le papier au gros badour, et espérait qu’elle les aurait conquis avec ces simples quelques mots.
Saluant et remerciant le géant elle rentra chez elle. Si personne n’avait besoin d’elle sur le chemin du retour.
Mais au fond d’elle-même quelque chose sonnait creux. Elle avait passé toute sa vie à aider les autres, mais qui l’avait aidé elle.
Était-ce cela la solitude ?
Elle était dans cette réflexion depuis quelque temps et s’était rendue compte que oui, c’était bien cela la solitude. Elle connaissait beaucoup de monde mais ne les connaissait pas au sens propre du terme : quels sont leur plats préférés ? Qu’on-t-il comme projet ? Sont-ils amoureux ? Elle ne saurait répondre à ces questions.
Elle était vide. Vide. Oui c’était le mot. Qui se souciait d’elle ?
Quand elle prit conscience de cela, un déclic eu lieu dans sa vie. Chleen pris conscience d’elle-même.
Elle qui était si douce et souriante commençait à se renfermer sur elle-même. Elle essayait de ne plus se montrer aussi naïve qu’auparavant. Ce fut difficile. Et plus le temps avançait plus elle comprenait que les autres était politiquement correcte avec elle uniquement car l’Eniripsa acceptait tout sans contrepartie.
Elle voulu changer à partir de ce moment là. Elle jusqu'alors aux petits soins pour tout le monde essaya de s’en défaire. Mais combattre tout ces vautours seule lui pesait de plus en plus.
Elle ne voulait plus être seule.
Aujourd’hui elle se tenait face au refuge du clan Silveria. Des mercenaires. Auparavant jamais elle ne se serait approchée d’un mercenaire, mais c’était des personnes fortes qu’actuellement elle considérait comme un objectif à atteindre.
La nuit tombait et le lieu ne la rassurait guère. Les mercenaires lui faisait peur. Elle n’en connaissait pas mais l’image néfaste qui ressortait de ce mot lui donnait des frissons.
Elle toqua timidement à la porte qui lui paru immense. Dans un grincement cette dernière s’ouvrit.
Elle entra dans la maisonnée et fut étonnée de la chaleur qui en ressortait. Elle osa un pas à l’intérieur et le regretta aussitôt : un gigantesque homme la dévisageait. Qui était-il ?
Il ne siffla mot et elle se décida à faire demi-tour quand il se leva enfin.
- C’est pour quoi ? fit l’homme
- Bon... Bonsoir. Je me nomme Chleen, commença-t-elle.
Comme il ne faisait pas de mouvement, ni signe d’acquiescement elle continua :
J’ai entendu parler de votre Clan par quelqu’un du village. Il parait que vous avez sauvez la belle Pamela? Wahou ! Vous êtes vraiment fort ! Vous cherchez quelqu’un en ce moment ?
Elle était lancé dans son discours et ne fit plus attention à l’imposante présence du gros badour, elle continua.
Je peux me rendre utile hein, je soigne, plutôt bien même. C’est utile chez les mercenaires non ? Quelqu’un qui assure vos arrières ... Je suis une nul en gueguerre je l’avoue ! Mais je suis utile, je vous l’assure ! Et d’ailleurs ...
L'homme fit un geste de la main et se tritura l’oreille à l’aide de son petit doigt.
-Mam’selle, prend se parchemin et écrit dessus ce que tu me dis tout haut, je le donnerais aux mercenaires.
Chleen se sentit rougir, elle prit timidement le papier tendu et la plume qui suivait et s’installa sur le canapé près du feu, là elle commença sa rédaction, langue sortie et écriture appliquée.
Cher Membre du Clan Silveria,
Je me nomme Chleen, disciple d’Eniripsa.
Je n’ai aucune notion dans le mercenariat ni dans la bataille non plus, mais j’ai entendu parler de vos exploits village et je souhaite me joindre à votre aventure. Je m’adapte facilement à toutes les situations, je suis prête à tous pour appartenir à un groupe. Je ne suis plus toute jeune mais par mes quelques potions et mots je sais remédier à ca et ma motivation n’a pas changé depuis mes 20 ans.
Chleen.
Bizarrement les mots qu’elle grattait ne lui venaient pas aussi simplement à l’esprit que quand elle parlait. Elle remit le papier au gros badour, et espérait qu’elle les aurait conquis avec ces simples quelques mots.
Saluant et remerciant le géant elle rentra chez elle. Si personne n’avait besoin d’elle sur le chemin du retour.