Depuis sa plus tendre enfance, il voyageait seul, à la recherche d'une identité qu'il ne découvrirait peut-être jamais. Il n'avait aucune attache, aucune véritable famille. Depuis toujours, il n'avait eu que lui à protéger.
Mais aujourd'hui tout était différent...
Cette nuit là, le ciel était couvert. Personne ne remarqua le féca lorsqu'il se glissa en silence dans le grand hall. Il s'avança à pas feutrés vers l'accueil. Les ronflements de Quernan résonnaient dans la pièce, faisant trembler les panneaux d'affichage. Eressea se mit à sourire. Il avait toujours eu de la sympathie pour le gardien bourru. Il remplissait son rôle de messager à merveille.
Eressea s'approcha de la grande cheminée où vivotaient encore de petites flammes. Il déposa plusieurs bûches dans l'âtre avant de s'assoir en tailleur sur la peau d'ours. Tandis que le feu reprenait de la vigueur, il fixa son regard sur le foyer, comme hypnotisé. Dans l'obscurité du grand hall, la danse des flammes avait quelque chose de magique. Il aimait la lumière du feu. Elle était pour lui comme un réconfort.
Il tira sur sa capuche et se blottit dans sa cape. Il avait un peu froid...
Depuis quelques temps, il avait senti naître en lui une sensation nouvelle, un besoin dont il avait mis du temps à admettre la réalité. Il se sentait seul.
Secrètement, il espérait que le petit parchemin qu'il avait glissé dans l'urne aux candidatures pourrait changer les choses.
Au lever du jour, alors que le refuge s'éveillait peu à peu, le féca avait disparu. Mais le feu de bois, ravivé, inondait la pièce d'une douce chaleur.
Mais aujourd'hui tout était différent...
Cette nuit là, le ciel était couvert. Personne ne remarqua le féca lorsqu'il se glissa en silence dans le grand hall. Il s'avança à pas feutrés vers l'accueil. Les ronflements de Quernan résonnaient dans la pièce, faisant trembler les panneaux d'affichage. Eressea se mit à sourire. Il avait toujours eu de la sympathie pour le gardien bourru. Il remplissait son rôle de messager à merveille.
Eressea s'approcha de la grande cheminée où vivotaient encore de petites flammes. Il déposa plusieurs bûches dans l'âtre avant de s'assoir en tailleur sur la peau d'ours. Tandis que le feu reprenait de la vigueur, il fixa son regard sur le foyer, comme hypnotisé. Dans l'obscurité du grand hall, la danse des flammes avait quelque chose de magique. Il aimait la lumière du feu. Elle était pour lui comme un réconfort.
Il tira sur sa capuche et se blottit dans sa cape. Il avait un peu froid...
Depuis quelques temps, il avait senti naître en lui une sensation nouvelle, un besoin dont il avait mis du temps à admettre la réalité. Il se sentait seul.
Secrètement, il espérait que le petit parchemin qu'il avait glissé dans l'urne aux candidatures pourrait changer les choses.
Amis Silvérians,
Certains d'entre vous me connaissent déjà. Je m'appelle Eressea. Protégé par le Dieu Féca depuis mes plus lointains souvenirs, je m'efforce d'utiliser les pouvoirs qu'il m'a octroyé pour maîtriser le feu. Bien que je n'aie prêté allégeance à aucune cité, je loue mes talents de bûcheron et de sculpteur de bâton à la milice de Bonta.
En quête de mes origines, je voyage depuis de longues années pour percer le mystère d'un petit pendentif. Il est à ce jour, le seul lien que j'ai avec mon passé.
J'ai pu apprécier l'hospitalité de votre refuge depuis mon arrivée sur ce continent. Elle tranche avec la rudesse et la barbarie de la plupart des autochtones. Elle m'a donné envie de poser mes bagages et de poursuivre mes recherches ici.
Mais si je souhaite rejoindre le Clan, c'est avant tout parce que je me sens proche de ses valeurs. J'espère les servir aussi bien que votre cheffe, que je respecte et que j' apprécie.... Je sais combien elle est dévouée à sa guilde.
Si vous les acceptez, je mets donc mon bâton et mes faibles talents à votre service. J'espère un jour me montrer digne de votre confiance...
Eressea.
Au lever du jour, alors que le refuge s'éveillait peu à peu, le féca avait disparu. Mais le feu de bois, ravivé, inondait la pièce d'une douce chaleur.